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La Bête et le Beau

D’après : « La Belle et la Bête » Madame de Villeneuve / Madame Leprince de Beaumont

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Les 21, 23, 24, 27, 28 et 30 août 2025 à 15h30
Le 22 août 2025 à 16h30
à l'orée du bois

Écriture et mise en scène Camille Gélin

 

Avec Léa Binsztok, Olivier Debbasch, Juliette Dubloc

 

Maquillage et costume de la Bête Tina Hannic

Vidéo Charles Patault

Technique Billy Rambaud et Tipy

Cela commence comme dans le conte : une malédiction, suivie d’une métamorphose. Mais ici, pas de prince déchu ni puni. Pas de jeune femme dédiée corps et âme à la guérison d’un monstre qui la séquestre.
Ici, la Bête est une femme dont la demeure a jadis été forcée, pillée par des bandits.  Depuis, les hommes, elle les déteste, et tous. Protégée par les fées, elle vit recluse dans son palais aux allures de manoir hanté, à l’abri du monde. Une rose, implacablement, décompte ses jours : si elle ne trouve pas de remède à sa tristesse avant que le dernier pétale ne tombe, la Bête mourra. Un beau jour, passe entre les filets de ses ronces un jeune homme du village voisin … Qu’adviendra-t’il de la rencontre de la Bête et du Beau ?
Il y avait chez moi depuis longtemps le désir de travailler autour des motifs de La Belle et la Bête, dont les adaptations filmiques de Jean Cocteau et des studios Walt Disney avaient marqué mon imaginaire d’enfant, de par la féérie et l’inquiétude diffuse qui y régnaient. 
Puis, en me replongeant dans le roman de Mme de Villeneuve et dans le conte de Mme Leprince de Beaumont, me sont venues de nombreuses interrogations : devait-on encore raconter aux enfants cette histoire d’asservissement féminin et de syndrome de Stockholm sous le joli déguisement d’une histoire d’amour ? Le conte de Mme Leprince de Beaumont l’annonçait sans équivoque : à l’usage de l’instruction des jeunes filles, il avait pour but de leur enseigner l’acceptation et le soin de leurs futurs maris, potentiellement vieux, laids et brutaux. 
Et si le canevas de ce conte avait le pouvoir de nous raconter une autre histoire des rapports entre hommes et femmes ? 
En inversant les genres des deux personnages principaux, j’ai voulu dessiner une adaptation du conte à destination des jeunes spectateur·ice·s et de leurs aîné·e·s, une histoire dont l’écoute, la réparation et l’amitié seraient le cœur.

Camille Gélin
 

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